Après avoir connu une utilisation explosive, GhatGPT commence à susciter ses premières controverses. Le chatbot est mis en cause pour avoir violé les lois sur la protection de la vie privée, ce qui lui vaut d’être interdit en Italie.
Les autorités italiennes de régulation de la confidentialité des données ont ordonné le blocage de ChatGPT, affirmant qu’OpenAI avait violé les lois sur la protection de la vie privée en collectant illégalement des données personnelles. C’est pourquoi l’autorité de protection des données (GPDP) a ordonné à la société mère de cesser immédiatement de collecter des données auprès de ses utilisateurs italiens jusqu’à ce qu’elle modifie ses pratiques.
Bien qu’il s’agisse d’une ordonnance temporaire, elle restera en vigueur jusqu’à ce que la société prenne une décision et adopte les mesures nécessaires. Cependant, OpenAI n’a pas encore fait de déclaration à ce sujet.
En outre, l’autorité de régulation déclare qu’OpenAI n’a pas mis en place de mécanisme pour empêcher les utilisateurs mineurs d’accéder au service. Cela constituerait un risque important pour leur développement et leur conscience de soi.
Une situation qui ne se produira qu’en Italie ?
L’Italie pourrait être le premier pays à prendre des mesures contre l’outil. Toutefois, la porte reste ouverte pour que d’autres pays de l’UE prennent également des précautions.
Conformément au règlement européen sur la protection des données, il est possible que, si les mesures nécessaires ne sont pas prises, ChatGPT subisse les mêmes conséquences dans d’autres pays de la région, comme la France ou l’Espagne.
En outre, cela pourrait inciter d’autres territoires à commencer à enquêter en profondeur sur les conséquences de ce chatbot.
Une mauvaise semaine pour ChatGPT
Cette semaine, l’outil et d’autres comme lui ont été critiqués. Une lettre ouverte, signée par des personnalités telles qu’Elon Musk, Steve Wozniak (cofondateur d’Apple) ou Jaan Tallinn (cofondateur de Skype), demande explicitement l’arrêt immédiat des développements liés à l’IA pendant au moins 6 mois.
La raison en est que pendant cette période, les laboratoires d’IA et les experts indépendants pourraient élaborer des protocoles de sécurité afin d’éviter tout danger futur lié à l’utilisation de cette technologie.
Il est donc clair que l’avenir prometteur de l’IA pourrait s’arrêter pendant un certain temps. L’Italie a été le premier pays à s’attaquer au ChatGPT, mais cette lettre pourrait inciter d’autres pays à se joindre à l’initiative et à faire preuve de plus de prudence avec cet outil révolutionnaire.
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